Commençons à nous mettre dans l’esprit des fêtes de fin d’année cette semaine!Çà met du baume au cœur dans notre quotidien de penser à une réunion agréable avec nos proches et au meilleur moyen de leur faire plaisir. Niveau stress aussi, mieux vaut penser trop tôt que trop tard à son dîner de Noël. Première réflexion donc sur un sujet assez simple mais incontournable :quelle volaille choisir pour ce repas ?
La reine : La dinde
Lorsque l’on pense à Noël, l’image de la famille souriante à table autour de son énorme dinde toute brillante et dorée s’impose ! Elle reste un grand classique surtout si vous recevez beaucoup de monde. Mais notez que ; plus la dinde est grosse moins elle a un goût raffiné. Sa chair est aussi plus sèche que la plupart des autres volailles. Elle supporte moins bien la sur-cuisson mais elle reste très appréciée. Même ces restes, chaud ou froid font un tabac ! Choisir la dinde c’est être sur de ne pas faire de faute de goût !
Le roi chapon
C’est la star ! Le king des volailles, celui que tout le monde s’arrache ! Mais d’abord, c’est quoi ? C’est un jeune coq, nourri au lail et au maïs. On le castre à l’âge de deux mois et à six il est déjà prêt à être mangé. Sa chair est tendre, il supporte les cuissons douces comme plus vives. C’est le chouchou des chefs. Préférer qu’il soit d’origine fermière. Son origine est souvent associée au pays de Bresse.
Le petit prince : la poulet de Bresse
Moins bien connu mais tout aussi savoureux ! Il est très apprécié des grands cuisiniers. Attention : il ne faut pas « trop » le cuisiner ou mélanger les saveurs avec ce poulet. Le produit de base est d’une grande qualité, il faut donc veiller à ne pas le détériorer. Novice s’abstenir donc ici !
Les volailles à chair brune sont moins populaires pour Noël mais il est possible de les rencontrer à sa table :
Les valets : l’oie et le canard
Plus souvent présents sur les tables en fois gras on les rencontre néanmoins en plat principal. On peut les rôtir et les farcir d’oignons ou d’aromates mais sachez que ces viandes supportent assez mal ce type de cuisson. Mieux vaut donc les présenter en un plat confit ou poêlé.
Le joker : la pintade
La pintade a la chair tendre et non pas sèche comme le prétend une méchante rumeur dont elle est victime. Elle a une saveur particulière à mi-chemin entre le gibier et la volaille. Notons qu’elle est meilleure quand elle fait moins d’un kilos et qu’elle est jeune.
Encore quelques petits conseils
Surtout, pour toute la petite basse-cour que nous avons citée : essayer d’acheter des bêtes nourries aux grains et qui peuvent courir au grand air. Si vous pouvez aller choisir votre animal directement dans une ferme, n’hésitez pas. Sinon ne choisissez pas une volaille si elle est tachée, poisseuse ou humide en surface. Si elle sent fort aussi passer votre chemin. Ne choisissez pas de bêtes trop grosses,. Lisez bien les étiquettes et vérifier bien les dates sur les emballages en grande surface, ne tombez pas dans un piège